A l'occasion d'un long portrait consacré à Laetitia Casta dans le magazineVanity Fair, Gérard Depardieu chante les louanges de la comédienne – et lui prodigue au passage quelques conseils.
Laetitia Casta se dévoile dans Vanity Fair. Dans son nouveau numéro, en kiosques ce mercredi, le magazine "brillant dehors, mordant dedans" de Michel Denisotconsacre plusieurs pages à l'ambassadrice de charme, 35 ans, qui a débuté sa carrière dans le mannequinat, avant de se tourner vers le cinéma. Pour ce faire, le mensuel est parti à la rencontre de Laetitia Casta, bien sûr, mais aussi de plusieurs personnalités qui l'ont côtoyée, sur les podiums comme sur les plateaux de cinéma. Parmi elles : Gérard Depardieu. Le monstre sacré du cinéma français a donné la réplique à Laetitia Casta dans son tout premier film : Astérix et Obélix contre César, sorti en 1999. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'acteur ne tarit pas d'éloges au sujet de sa cadette.
"LAETITIA S'EST DÉTACHÉE DU MIRAGE SCINTILLANT DE LA CÉLÉBRITÉ"
"J'ai été surpris de la voir s'orienter vers des textes plus difficiles ensuite", affirme d'emblée Gérard Depardieu alors que, après Astérix, Laetitia Casta s'est tournée vers le cinéma d'auteur. "Elle est plus de l'être que de le paraître (...) Elle a un côté Meryl Streep en elle, Sophia Loren pourrait être son modèle. Elle est une héritière de ses deux femmes là", commente encore l'interprète d'Obélix.
Mais lorsqu'on lui demande si, à l'image de Marion Cotillard, Laetitia Castadevrait essayer de faire carrière à Hollywood, Gérard Depardieu répond par la négative. "C'est le dernier endroit où elle devrait aller ! Laetitia Casta, c'est une comédienne qui doit jouer partout où l'identité culturelle du cinéma est en souffrance. En Belgique, en France, en Italie", explique le comédien. "Laetitia s'est déjà détachée du mirage scintillant de la célébrité. Cotillard, pas du tout. Elle est déjà plus sage que tout ça, elle a un côté Médée", poursuit Gérard Depardieu, qui pense que Laetitia Casta "s'émerveille davantage des autres que d'elle-même". Et le monstre de sacré du cinéma de conclure sur un avertissement : "Vous savez, il faut se méfier de la gloire (...) Ce métier est violent pour les femmes. Laetitia a ses lumières à elle, elle n'est pas victime des autres".
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